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Le projet proposé ici se définit comme un véritable soubassement architecturé du quartier. Il s’agit de recréer une élévation « underground » faisant partie intégrante de la lecture urbaine de la ville, tant à l’échelle du piéton que de celle de l’usager des transports ; le passager du train par exemple.
 
A travers la nécessité technique de recourir à des portiques béton basés sur des trames volontairement optimisés, le thème de l’arche est donné par la fine modénature des résilles métalliques. Cela forme les protections indispensables au droit des voies SNCF et constitue un point fort de la composition du projet.
 
Ces arcs métalliques fortement « tendus » constituent le support physique de la couverture paysagère de l’ensemble. La barrière végétale est ainsi « accrochée » à des jardinières, qui forment le support d’un garde-corps  boulonné dont la courbure naturelle se veut rassurante pour le promeneur.
 
En effet, la dalle haute du parking se définit comme un belvédère suspendu sur un « pont » habité par les espaces de stationnement. Ces derniers deviennent alors une fonction noble, en rapport avec l’élégance naturelle du pont Lemerchier, sous lequel une fine passerelle viendra relier les deux «rives» du projet.
 
Les « piles » de ce nouveau pont abritent le plus souvent les circulations verticales, où le verre fortement présent génère une transparence qui se veut totale sur les sorties donnant sur la dalle, ou plutôt la rue « haute ».
 

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